Oui avec plaisir
Exposition présentée à la Villa Noailles à Hyères en 2005, Catalogue ed. Villa Noailles
Fait main, la matière et la manière
Exposition présentée au Centre d’architecture Arc en Rêve du CAPC de Bordeaux en 2005
L’Impensé
Exposition présentée aux Rencontres de la Photographie d’Arles 2010, avec Actes Sud
Archi vivante
« On dirait un bateau retourné et posé à même le sol. Un navire immobile avec sa coque en forme de chapeau, venu s’échouer loin de l’océan pour finir sa vie à terre. En réalité, c’est le caravansérail de la Ferme du buisson, installé à Marne-la-Vallée, en région parisienne. Une structure démontable faite de toile et de bois, qui tient à la fois du hangar et du chapiteau. Destiné à accueillir des spectacles vivants dans les villes de la région, ce caravansérail est une réalisation de l’architecte Patrick Bouchain. A l’occasion d’une exposition, la villa Noailles, à Hyères, a demandé au photographe Cyrille Weiner de mettre en images des lieux conçus par l’architecte : le Théâtre équestre Zingaro d’Aubervilliers, le chapiteau de l’Ecole du cirque de Rosny-sous-Bois, l’Académie du spectacle équestre Bartabas à Versailles, l’Académie nationale contemporaine des Arts du cirque Annie Fratellini de Saint-Denis et la Grange au lac, à Evian. Loin des photos habituelles d’architecture, qui donnent trop souvent à voir une construction figée aux allures de monument, sans nulle trace de présence humaine, le photographe a voulu montrer leur usage quotidien. Pour Patrick Bouchain, adepte des architectures éphémères et nomades où se lit l’influence du cirque et du théâtre, le bâtiment n’est pas un objectif en soi. Seul l’intéresse l’utilisation par ceux auxquels il est destiné. Cyrille Weiner s’est attaché à dévoiler leur appropriation par tous les gens qui les fréquentent, qu’ils soient artistes, élèves ou spectateurs. Il est entré dans l’intimité de ces lieux habités et s’est immergé dans leur univers. De ces voyages immobiles, il a ouvert une porte sur l’imaginaire. Pour mieux débusquer les traces de poésie dissimulées derrière les apparences, souvent trompeuses, de la réalité quotidienne… »
Christophe Quillien